Arboré - une vision insolite

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monastere arbore
Luca Arboré un de plus important boyards de
l'entourage de
Stefan cel Mare - Etienne le Grand
- a défendu en 1497 la cité de Suceava contre les
assiégeants polonais.Vers l'an 1502, il commenca
la construction de l'église.

De proportions plus réduites que d'autres églises
de la même époque, elle n'a pas de tour est car
érigée par un boyard et non par un prince régnant.


L'église, nécropole de famille, abrite dans le
pronaos les tombeaux de ses fondateurs:
Luca Arbore et son épouse Iuliana.
 
 
A l'intérieur on retrouve les trois parties habituelles: pronaos, naos et autel. . Du coté ouest les murailles
longitudinales se prolongent dépassant la paroi du pronaos et se réunissent dans la partie supérieure en une
oupole semi-cylindrique, créeant ainsi un espace utilisé comme clocher.

A Arboré, la couleur souveraine est
le Vert décliné dans une gamme élargie: le vert olive, le bleu saphir, et
le bleu métallique.Parmi les précieuses peintures conservées, on admire celles du coté ouest et des
contreforts. Elles contient une succession de petites scenes qui emploient comme technique figurative

l'art de la miniature, et qui sont inspirées de la Genèse (La Création du Monde) et de la Vie des Saints.

Sur la façade sud de l'église on admire le "
Le Jugement Dernier", et l'église abrite les peintures de la vie de
"
Saint-Georges" et "Saint-Demètre".

Les sujets représentés donnent l'impression d'être toujours vivants, leurs joues sont emporprées d'un rose
chaud, leur mouvement est gracieux et ils sont habillés de riches vêtements. Les bâtiments sont dessinés en
perspective.

La renommé de l'église est due à sa peinture. L'église Arboré, sera peinte six ans avant Voronetz, et elle
est l'avant dernière bâtisse de l'époque de Petru Rares peinte à extérieur. Même détériorée, la peinture a
une grande valeur artistique.

Les deux blocs en pierre qui se trouvent près de l'église datent du temps de sa construction et ont
servis de table de travail: dans les 15 enfoncements creusés dans la pierre on melangeait les
couleurs, preuve de la richesse de la palette des peintres anonymes moldaves.

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